19 mai 2024

Actualités

COMMUNIQUE

 

Le Président Philippe GUGLIELMI, Grand Vénérable du Grand Chapitre Général Rite Français du Grand Orient de France et ancien Grand Maître du Grand Orient de France a reçu en date du 8 Février 2022 dans ses bureaux au siège du GODF rue Cadet à Paris, le TSF Jean-Marc ARACTINGI , Souverain Grand Commandeur et Grand Maître du Grand Orient Arabe accompagné par le TIF H.S, Grand Maître de la Grande Loge des Trois Etoiles du Liban.

 

Cette visite qui se voulait informelle , s’est tenue en présence des Grands Secrétaires des Affaires Extérieures et Intérieures du G.C.G.R.F. et a permis d’évoquer les liens d’amitiés et de fraternités que le Grand Chapitre Général Rite Français du Grand Orient de France entretient avec ces deux plus anciennes Obédiences Maçonniques Libanaises reconnues officiellement par le gouvernement libanais.

 

 

 

 

Docteur Emmanuel KONGO GRAND MAÎTRE DU GOAO POUR LES DEUX CONGO (KINSHASA ET BRAZZAVILLE)

NOMINATION DU DOCTEUR EMMANUEL KONGO GRAND MAÎTRE DU GRAND ORIENT ARABE OECUMENIQUE DU CONGO KINSHASA EN TANT QUE GRAND MAÎTRE POUR LE CONGO BRAZZAVILLE (SUITE A LA FIN DU MANDAT DU FRÈRE OBAMBI DJONI SATURNIN). LE GRAND MAÎTRE MONDIAL DU GRAND ORIENT ARABE (OECUMENIQUE) LE TSF JEAN-MARC ARACTINGI FÉLICITE LE DOCTEUR EMMANUEL KONGO POUR CETTE NOUVELLE FONCTION ! QUI EST LE DOCTEUR EMMANUEL KONGO MABILAMA ?

Kinshasa, 29 mars 2021 (ACP). –

Le chercheur indépendant Emmanuel Kongo Mabilama a été proclamé, samedi, docteur en sciences administratives et juridiques à l’Institut supérieur d’études économiques et de gestion (ISEEG) de la République de Guinée-Conakry, avec la mention « la plus grande distinction », à l’issue de la soutenance publique d’une thèse de doctorat intitulée « La diplomatie des autorités locales et régionales, un outil au service du dialogue et de la paix » au Centre Béthanie dans la commune de la Gombe. Cette thèse qui a pris plus de 10 ans de recherche, a-t-il affirmé, met en exergue les problèmes des collectivités locales dans les régions en conflit ainsi que ceux rencontrés par les collectivités locales étrangères. Les activités mondiales ou internationales, a expliqué Emmanuel Kongo Mabilama, font partie de la diplomatie des villes. « Sans environnement international stable, l’implication des collectivités locales dans l’établissement de la paix est difficile », a souligné le Dr Emmanuel Konga. L’impétrant a soutenu que les collectivités locales sont le niveau de gouvernement légitime et responsable tant pour les mandataires élus localement que pour l’administration qui représente la communauté locale et qui fournit des services publics à sa population. Selon lui, l’efficacité de la consolidation de la paix ne se résume pas à une question financière, recommandant plutôt l’engagement dans une coopération décentralisée. Pour lui, la diplomatie des villes permet l’application sur le terrain du principe de subsidiarité, lequel implique la délégation de certaines actions à d’autres échelons lorsque cela s’avère pertinent. Emmanuel Kongo a conseillé aux territoires d’avoir un rôle à part entière, au même titre que l’Etat, en matière de diplomatie. Il a plaidé pour la reconnaissance du rôle de la diplomatie locale dans le pays, en mettant un accent sur le système électoral congolais qui s’occupe uniquement des élections des députés oubliant les collectivités locales. De son côté, le président du jury, le Pr. Pierre Yassa a proposé aux parlementaires de voter une loi devant prendre en compte les recommandations formulées dans sa thèse relatives à la résolution et à la consolidation de la paix dans le pays et sur tout le continent. « Ce travail d’innovation et de recherche veut aider les autorités à réfléchir sur la nécessité d’associer des structures de base collective pour que la paix règne dans le pays », a-t-il conclu. Le jury était composé des professeurs Yassa Pierre, recteur de l’Université de Lusaka en Zambie, Francis Kasongo, directeur général de l’Institut des sciences et des techniques médicales (ISTM) à Manono, Henriette Lokoto de l’ISTM/Manono, Héritier Nguumbu de l’Institut supérieur pédagogique (ISP)/Mungedi au Kwilu et du Dr Armand Lokoto Lowa Lokoto, promoteur de ladite thèse et doyen de faculté des sciences politiques à l’ISEEG de Conakry en République de Guinée. Pour rappel, Innocent Emmanuel Kongo Mabilama est aussi docteur en médecine et science de la Santé obtenue à la faculté de médecine de l’Université de Sao Paolo au Brésil. Fonctionnaire international et humanitaire, il est également président national du Parti du peuple pour l’action (PPA). ACP/

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Photo : de gauche à droite : Messieurs Pierre Lory, Sami Makarem, Rahmatoullah Rahmatoullah, le Grand Maître Mondial du G.O.A.O. le TSF Jean-Marc Aractingi , le Père Lelong, Gilles Le Pape

 

Hommage à Sami MAKAREM (14 avril 1931, Aytat, Liban – Date de décès : 21 août 2012)

 

Jean-Marc ARACTINGI : Je voudrai en ce jour commémorant le décès de mon ami Sami MAKAREM, lui rendre hommage en reproduisant la traduction de l’anglais de son intervention lors du Colloque que j’ai organisé en Octobre 2011 à la Mairie du 5e arrondissement de Paris sur la Gnose Druze :

LA GNOSE ( AL OURFAN) :LA VOIE DE L’UNITE DIVINE ENTRE DIVINITE ET HUMANITE

1- Introduction Historique : La Voie de l’Unité Divine « Al Tawhid », est la définition que les Unitaristes Druzes préfèrent donner à cette branche Musulmane Chi îte, et qui est née d’un schisme, à partir du courant ISMAELIEN, à l’époque de l’Imam AL HAKIM BI AMR ALLAH, sixième Calife Fatimide, et ce, en l’Année 1017aprés JC ( ou 408 de l’Hégir), et sous son égide, selon les sources des Mouwahhides. Cette Voie Monothéiste a été fondée par HAMZA BEN ALI, et soutenu par le Calife AL HAKIM, jusqu’à leurs disparitions en 1021 Ap JC( 411 de l’Hégir). HAMZA a confié cette mission de Prédication du TAWID, à Abi Al Haasan El TAI’Î, connu sous le nom de AL MOUKTANA BAHAA EDDINE, jusqu’à l’année 1043 ( 435 H). Date à la quelle « LA PORTE » de la DAAWA (TAWHID) a été fermée.

 

2-  le SENS de la Divinité ( Al Lahout) et de l’Humanité (Al Nassout=Immanence Théophanique ou AnthropoMorphose Al Nassoutia, objet de notre conférence, veut dire le processus de l’Anthropomorphie Humaine de par son Existence et sa Mystique Gnostique, alors que Al Lahoutia ( La Divinité), exprime ce qui est Divin de par son Existence et l’Accès à Sa Connaissance.

Etant donné que Dieu, selon la Conception SOUFIE en général, et celle du courant TAWHIDI DRUZE en particulier, est l’UN et l’UNIQUE ABSOLU ( Absconditum = Hyperousion) sans aucun Attribut spécifique (Apophatique), Sa Divinité donc ne peut, en aucun cas, être Intelligée par l’Humain, qui, dont la spécificité est « l’Etant » = Al Zatia ; D’où l’Humain, malgré tous les Degrés de son Elévation vers la Perfection, ne peut percevoir du Divin, que, ce que lui permet son degré de sa Transcendance Humaine.

C’est-à-dire, ce que lui permet, sa possibilité limitée, de percevoir Dieu par la Mystique Gnostique et Transcendantale.

Le Principe Absolu (Dieu= Absconditum), n’a pas Créé l’UNIVERS, y compris l’Homme, Ex-Nihilo (mais Ab Initio), car ce concept (Intérieur et Extérieur= Ex-Nihilo), donne l’apparence de Limites au Créateur- Dieu.

Mais « IL ABDA-A », a créé l’Homme ( et l’Univers), d’une façon INCOMPARABLE ( AL IBDA-Â).

C’est-à-dire qu’IL l’a Intelligé de sa Propre Lumière, par une Apparence absolue, car c’est sa propre Nature d’Intelliger (Al Izhar).

L’Univers, dont l’Homme fait partie, est la Traduction Obligatoire de Dieu (Sa Manifestation Théophanique). D’où, la Création dans le sens de rendre Existent l’Univers (l’Etant) Ex Nihilo, hors de la LUMIERE DIVINE, est en contradiction avec le Principe Créateur Absolu (Absconditum), et rend la Quiddité Divine limitée.

Aussi, affirmer cela, est un processus Non Unifique-Unifiant, et contraire à l’Unité Divine, car il mène obligatoirement à une DUALITE : Celle de Dieu et celle de l’Univers. Cela est en complète contradiction avec le TAWHID, ou l’Unicité Divine.

Pour cela, le Soufisme et le Tawhid, ne croient pas à l’Existence de Deux Mondes séparés : Monde de Dieu et Monde de l’Homme, ou le Ciel et la Terre, le Monde de l’Immanence et le Monde Eschatologique.

Par conséquent, ils ne croient pas que Dieu est quelque part et que l’Homme est ailleurs. Le Principe Absolu= Dieu, est hors du Temps (Chronos) et de l’Espace (L’Etant- Lieu).

On peut dire aussi que Dieu « n’Est pas » (de verbe Être) partout, mais tout Lieu Physique est en Lui, sans pour autant dire que « en » signifie un lieu.

D’où les Mouwahhidoun (Unitaristes), disent que l’Humanité (dans le sens de l’Homme) Théophanique ( Al Nassoutia), n’est pas séparée ou distincte de la Divinité.

Car l’Homme est à la Divinité, ce que le Sens (Créatif) est à la Parole, et qui est l’Expression de la Divinité.

Et comme la Divinité Absolue est sans limites, Sa Manifestation Humaine, à vrai dire, n’est pas extérieure à sa propre Existence, mais c’est Son Expression (Matérialisation Spirituelle).

La liaison de la Parole (Créatrice) qui a son propre Sens (Matérialisation du Verbe), ne veut absolument pas dire que l’Ecriture (en tant que figure Non Symbolique) est Son Expression.

Il en va de même pour l’Univers, qui, malgré qu’il exprime Dieu, et qu’il lui soit lié, n’est pas Dieu Lui-même.

Il est lié, de part sa son Emanation, et Lui est distinct, de part sa propre Vérité d’Existence (Quiddité de l’Existence Divine). D’où le Paradis est sur « Terre » (L’Existence Immanente) et non pas au « Ciel », car il n’y a pas de Ciel séparée de la Terre.

D’où le SOUFISME, et la Voie Unitaire Druze (Monothéiste) appellent tous les deux à se libérer de la Dualité, c’est-à-dire, de la Croyance que l’Existence est Duelle (Dichotomique) : Existence Céleste et Existence Terrestre, ou Existence bonne et autre mauvaise.

Le Soufisme et la Mystique Unitaire Druze pensent que le Monde mauvais, c’est celui, dont l’Adepte fait en sorte à ce qu’il soit séparé de l’Eternité ; Alors que le Monde Immanent, non séparé, par l’Adepte, de l’Eternité, fait de cette dernière une Eternité Bonne et Vraie.

Le Monde Immanent est destruction, s’il n’est pas l’Expression de l’Eternité. Si l’Homme croit qu’il est la Théophanie de Son Créateur (ThéoAnthropoMorphie), et par conséquent existe par son Humanitude en Dieu, non pas en tant qu’Individu, ou encore moins en tant qu’Entité exempte de Divinité, alors il devient Mouwahhid (Ayant la Foi en l’Unicité Divine).

Mais si l’Adepte croit que Dieu (Principe Créateur) possède une Quiddité particulière, et qu’il l’a créé Ex Nihilo, indépendamment du temps et de des Lieux (Espace), le gouvernant comme une simple créature, alors cet adepte « adore » Dieu par crainte de « l’Enfer », ou dans l’Espérance du Paradis.

La soumission à Dieu n’est pas cela, mais plutôt celle de sa Prosternation (Adoration= Contemplation), pour qu’il puisse SE REALISER lui-même EN DIEU.

Comment se réaliser en Dieu, l’UN, l’UNIQUE ; est-ce avec son Intellect ou son Cœur ?

Il ne peut se réaliser avec son Intellect seul, car l’Intellect seul est impuissant, et l’impuissance est le résultat de l’Être (Etant) impuissant, comme le dit le grand Soufi Abou El Hussein El Nouri.

Il ne peut se réaliser avec son cœur seulement, car le cœur seul mène à la croyance.

La simple croyance est exposée au phénomène Subjectif du Moi, et le Moi est créateur de Multiplicité (Séparateur).

Ce processus est contraire à l’Unicité Divine (Al Tawhid).

L’Homme SE REALISE PAR L’AMOUR, et cela présuppose Deux conditions : L’Intellect montre à l’Homme, loin de l’orgueil (du Savoir), son impuissance.

Le Cœur qui attire l’Homme vers Dieu comme faisant partie de lui-même.

ET Dieu vers lui.

Par ce phénomène, l’Homme prend conscience qu’il est de LUI, en LUI, avec LUI, et vers LUI.

Cette double action d’Attraction est un Chiasme, et l’Homme sentira le Mouvement (Spirituel) de lui en Dieu, et de Dieu en lui.

Alors il devient le Témoin de la Manifestation Divine, et dieu se montre à lui, autant que l’Homme représente une apparence Théophanique.

La Théophanie Divine se rencontre avec la Théophanie Humaine, quant à la Divinité (Al Lahout), elle reste le moteur de cette rencontre.

« Lui » est dans la Théophanie , et la Théophanie est en Lui.

C’est sur cette Herméneutique que la Gnose (Unitaire Druze) base sa Foi Esotérique, qui va au-delà du Monothéisme Exotérique (de l’Islam), jusqu’à l’ÎHHSSAN, comme il été dit dans le « AL HADITH AL CHARIF » du Prophète, s’adressant à ses disciples, en définissant l’Islam ; C’est la Foi et la Bienfaisance.

Quant à l’Ange Gabriel, il a dit à propos de la Bienfaisance : « Prosternes toi devant Dieu comme s’il te voit, car si toi tu ne LE vois pas, LUI, il te voit ».

Cette « BIEN-FAISANCE » c’est le TAWHID DRUZE (Monothéisme Esotérique) où la Contemplation (Adoration- Prosternation- Prière) devient la démonstration de la Manifestation Visionnaire, et celle là ne peut être DUELLE.

La Vision de la Manifestation, comme je l’ai dit dans mon Livre (La Connaissance dans la Voie de l’Unicité ; Londres, Fondation L’Héritage Druze, page 216) ne se réalise pas simplement par la volonté du MOURID, ou postulant ; volonté subjective du Moi, mais cette Connaissance se réalise plutôt en Dieu UN et UNIQUE.

A ce propos, le Grand Soufi M.B.A.J.NAFRI dans son Livre Oracles Divins : « Ô Homme, JE suis au devant de ton savoir et de ton action (travail), comme JE suis au devant de ta Vision (Théophanique) ».

La Vraie Vision du Manifesté, c’est la réalisation de « Ta » Théophanie avec « Sa » Théophanie.

Quant à AL Lahout (Le Principe Créateur), l’Humain ne peut y avoir accès.

D’où la Connaissance (La Gnose) dans le SOUFISME en général, et dans la VOIE du TAWHID (DRUZE) en particulier, c’est la prise de conscience du Manifesté (Théophanique), et cette Théophanie c’est Dieu Lui-même, AL MOUNAZZAH (Absconditum), qui se plait à se MANIFESTER en l’Homme.

On a demandé à un CHEIKH (Haut Dignitaire), si l’Homme peut abandonner DIEU ; il répondit : « Comment peut-il l’abandonner, alors qu’IL est en lui ». C’est cela la Connaissance Divine (AL- OURFAN= GNOSE) ; c’est la Rencontre de la Théophanie Divine avec la Théophanie Humaine.

Docteur Sami MAKAREM 22 octobre 2011

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Les TIF les Commandeurs Boghos ARAMIAN et Jean-Marc ARACTINGI lors de la visite de ce dernier au Liban en Mars 2021 !

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L’ Eïd el-Fitr est une fête mobile dont la date change chaque année. Elle est célébrée le dernier jour du Ramadan et représente la fin du jeûne. Cette célébration symbolise le pardon accordé par Allah à ceux qui ont respecté le jeûne, ont montré leur soumission et ont demandé pardon pour leurs péchés. Quand Mahomet institua cette fête, il insista sur la droiture pour que les musulmans puissent commencer une nouvelle année sur des bases saines et vertueuses. Ce jour-là, le fidèle doit prendre un petit déjeuner, composé de dattes de préférence puis se rendre à la Mosquée le pour la première prière. Après les prières à la Mosquée les enfants reçoivent des cadeaux et des nouveaux vêtements. Il faut aussi rendre visite à sa famille et ses amis ainsi que faire preuve de charité envers ceux qui sont défavorisés

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PATENTE GRANTED THE GRAND MASTER OF SWEDEN – STOLKHOM THE BROTHER ABDEL RAHMAN ABOU KAF BY THE VERY ILLUSTRIOUS Brother JEAN-MARC ARACTINGI MEMBER OF THE BOARD OF THE WORLD MACONNIC UNION FOR THE SWEDISH CREATION OF MACONNIC LODGES UNDER THE EGIDE OF THE GREAT ARAB ORIENT. PATENTE ACCORDEE AU GRAND MAÎTRE DE SUEDE- STOLKHOM AU FRERE ABDEL RAHMAN ABOU KAF PAR LE TRES ILLUSTRE FRERE JEAN-MARC ARACTINGI MEMBRE DU DIRECTOIRE DE L’UNION MACONNIQUE MONDIALE POUR LA CREATION EN SUEDE DE LOGES MACONNIQUES SOUS L’EGIDE DU GRAND ORIENT ARABE

 

COMMUNIQUE DU GOAO (GRAND ORIENT ARABE OECUMENIQUE) DU 6 JANVIER 2021 : NOUS SOMMES HEUREUX DE VOUS ANNONCER L’OUVERTURE PROCHAINE DE NOTRE TEMPLE A BRAZAVILLE (REPUBLIQUE DU CONGO) !

Le Très Illustre Frère Jean-Marc ARACTINGI nommé Membre Honoraire du Souverain Sanctuaire de Memphis et Misraïm des Etats Unis d’Amérique !

 

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Le Rite Œcuménique ( Judéo-Chrétien-Musulman) en Franc-Maçonnerie

Sa Structure

Ce nouveau rite est composé de «Six Cycles Initiatiques» où «Demeures Spirituelles ( Manâzil )» , chaque cycle s’articulant autour des 33 grades du REAA, de la symbolique arabo-musulmane, des différentes branches initiatiques de l’Islam (Soufis, Ismaéliens, Druzes…) ainsi que de l’ancienne franc-maçonnerie opérative musulmane, formant ainsi une spirale ascendante vers le chemin de la vérité. Le tout est précédé d’un nouveau concept celui de «Mourid/Aspirant» , qui est un grade de «passage».

Soit donc un total de «Sept Stations ( Maqâmat )» sur le long chemin initiatique du franc-maçon ou maçonne.

Ces Cycles se résument ainsi:

– Le Premier Cycle « Oustaz al Kamel/Maître Parfait » , allant du 1° au 5° grade.

Ce Cycle est celui de la « maîtrise initiale, سيادة الأولية , siyadat al awaliya».

– Le Deuxième Cycle « Muntakhab al Kamel/Grand Élu Parfait », allant du 6°au 14° grade . Il est celui de la « spiritualisation symbolique , روحانية الرمزية ,rûhaniat al ramzia».

– Le Troisième Cycle « Amid al Akbar/ Grand Pontife » allant du 15°au 19° grade .

Il est celui de «l’incarnation de l’esprit , تجسد الروح , Tajassod al Rûh».

– Le Quatrième Cycle « Émir/Prince de Mercy » allant du 20°au 26° grade .

C’est celui de la « connaissance objective , المعرفة الموضوعية, Al Maarifat al Mawdei’ya ».

– Le Cinquième Cycle «Cheikh Aql/Chevalier Kaddosch» allant du 27°au 30° grade . C’est celui de la « Pratique Énergétique , ممارسة كفاءة الطاقة  » .

– Le Sixième et dernier Cycle « Kabrit al Ahmar/ Souverain Grand Inspecteur Général » allant du 31° au 33°grade.

Avec son dernier et ultime grade (33° au REAA soit le 7° degré au Rite Œcuménique , ce dernier cycle, qui est la « Quête du Magistère السلطة التعليمية » ,est l’accomplissement des différents Univers par lesquels le Mourid est passé durant son « Voyage Maçonnique » afin de devenir « Al Insan al Kamel » ( l’Homme Parfait ) où « Homme Universel » , qui est dans le langage hermétique islamique désigné comme le « Kabrit al Ahmar » ( le Soufre Rouge ), représenté aussi symboliquement par le Phénix.

Ce premier tome d’une série de six tomes est consacré à l’étude du rituel et catéchisme du Premier Cycle , précédé par celui du « Mourid/Aspirant » .

Ce premier cycle accompagne le Mourid à travers les cinq premiers grades à la compréhension , entres autres ,du terme «Béni el Mîm» , terme ésotérique dans toute sa splendeur, puisqu’il signifie d’une part les «Fils du Mîm», ( ici le Mîm est étudié en tant que lettre ésotérique ) et d’autre part l’étude des sciences de la clé = Ilm el Miftâh et que l’on trouve au 4ème grade , celui du Maître Secret, avec la clef d’ivoire.

 

Tome I , 420 pages; 20 Euros- Amazon

FRANC-MAÇONNERIE FRANÇAISE : Le Très Illustre et Puissant Frère Jean-Marc ARACTINGI a été nommé le 27 Août 2020 , Grand Maître Substitut et Président (Ad Vitam) du Suprême Conseil du Rite Écossais Primitif (Early Grand Scottish Rite) , de l’Ordre Royal d’Ecosse (Order of Heredom of Kilwinning) et du Rite de Cerneau (FILIATION ROBERT AMBELAIN – ANDRÉ FAGES)

Le T:.ILL:. et Puissant Frère Jean-Marc ARACTINGI

RITE ÉCOSSAIS PRIMITIF (Early Grand Scottish Rite )

 

Le Rite écossais primitif est un rite maçonnique. D’après l’ésotériste Robert Ambelain qui le « réveilla » en 1985, il s’agirait du rite utilisé par la loge Saint Jean d’Écosse de Marseille qui aurait été introduit en France à Saint-Germain-en-Laye dès 1688.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rite_%C3%A9cossais_primitif

 

Ordre Royal d’Ecosse

 ORDRE ROYAL D’ÉCOSSE ( Order of Heredom of Kilwinning)

L’ordre royal d’Écosse (Royal Order of Scotland) ou ordre de l’héritage de Kilwinning (Order of Heredom of Kilwinning) est un ordre symbolique chevaleresque de la franc-maçonnerie britannique.

L’adhésion est accordé aux francs-maçons sur cooptation uniquement.

Organisé autour d’une Grande Loge de l’ordre royal d’Écosse qui à son siège social à Édimbourg, il est présent en Grande-Bretagne principalement et dans quelques pays à travers le monde.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_royal_d%E2%80%99%C3%89cosse

 

RITE DE CERNEAU

La Grande Loge Universelle Mixte du Rite de Cerneau (GLUMRC) a réveillé le rite de Cerneau (REAA version américaine) que le Suprême Grand Conseil d’Orient et d’Occident (Paris) détenait par filiation de Robert Ambelain/André Fages .

Il s’agit surtout de maintenir ce dépôt initiatique d’un rite méconnu, parfois injustement décrié. le rite de Cerneau est en fait une copie quasiment conforme du REAA que Joseph Cerneau, un Français exilé aux Antilles puis aux Etats-Unis, a développé. Seuls les 31, 32 et 33ème degrés diffèrent légèrement.

La contestation vient du fait que Joseph Cerneau a ouvert un Suprême Conseil 33 à New-York alors que d’aucuns disent qu’il n’avait une patente que pour les Antilles et Cuba. Aux Etats-Unis, ce rite est toujours très pratiqué.

 

RITE ÉCOSSAIS PRIMITIF «Early Grand Scottish Rite» ET ORDRE ROYAL D’ÉCOSSE «Royal Order of Scotland»

HISTORIQUE

Le Rite Écossais Primitif (Early Grand Scottish Rite) ainsi que l’Ordre Royal d’Écosse (Royal Order of Scotland) tiennent une place particulière au sein de la Franc-Maçonnerie.

Ils furent introduits en France à Saint-Germain-en-Laye dès 1688 par les Loges militaires des régiments écossais et irlandais ayant suivi le Roi Jacques II Stuart en exil.

Ces Loges essaimèrent suffisamment pour constituer en 1725 l’Ancienne et Très Honorable Société des Francs-Maçons dans le Royaume de France.

Les Rituels des anciennes Loges militaires furent apportés à Marseille en 1751 par Georges de Wallnon (ou de Waldon) qui constituera la Loge Saint-Jean d’Écosse devenue ultérieurement la Mère-Loge de Marseille.

C’est de cette filiation qu’est né l’actuel Rite Écossais Primitif, réveillé en 1985 à l’initiative du Grand Maître Robert AMBELAIN, d’après les rituels manuscrits figurant dans les archives personnelles du Illustre Frère Georges BOGÉ de LAGRÈZE, qu’il confia à l’Illustre Frère Robert AMBELAIN en 1942, et qui accompagnait ceux de Maître Écossais et Chevalier de Saint-André du Rite Écossais Primitif, et de la liste des bénéficiaires de ces degrés en sa propre filiation, documents que nous avons conservés.

Il est très proche de celui du manuscrit Calvet, figurant au Musée d’Avignon de ce nom.

La devise du Rite Écossais Primitif est «Primigenius more majorem», allusion à l’ancienneté de celui-ci.

Les Grades, dans toute société, doit se hiérarchiser pour survivre et progresser.

Il est donc logique que la Franc-Maçonnerie – considérée sous l’angle de sa représentation sociale ou, si l’on préfère, de son corpus institutionnel – ait développé une, puis des hiérarchies, articulées autour de systèmes de degrés ou grades plus ou moins complexes.

Ces degrés ou grades n’ont pourtant qu’un rapport lointain et ténu avec ceux du monde profane. En effet, et cela semble parfois oublié, les grades maçonniques correspondent – ou devraient correspondre – moins à des pouvoirs allant en s’élargissant au fur et à mesure qu’est gravie l’échelle hiérarchique qu’à une succession de portes, qui s’entrouvrent au cours du parcours initiatique.

Les grades maçonniques correspondent – ou devraient correspondre – moins à des prérogatives qu’à des devoirs.

Et si des droits particuliers sont légitimement attachés à chaque grade, ces mêmes droits n’ont de valeur que pour autant qu’ils permettent l’exercice des charges correspondantes.

Les grades maçonniques peuvent donc se définir comme symboliques et obligataires. Ajoutons qu’ils sont nécessairement transmissibles – faute de quoi la structure maçonnique elle-même ne pourrait perdurer – et réglementés – faute de quoi ils perdraient toute signification : on dirait aujourd’hui toute lisibilité ou visibilité.

Cette nécessaire réglementation des grades maçonniques a subi des évolutions plus ou moins heureuses, évolutions liées tant à la sociabilité du moment ou de l’époque qu’à l’enracinement géographique des Rites et des Obédiences.

Il y a plusieurs siècles, les systèmes dits des « hauts grades » en Europe continentale – ou des « grades collatéraux » (side degrees) dans les îles britanniques – n’existaient pas.

Et même les premiers grades différaient de ceux que nous connaissons aujourd’hui.

Au XIIIème siècle, le seul grade connu de la maçonnerie opérative était celui de Compagnon, en anglais Fellow Craft, et il fallut attendre plus d’un siècle pour voir apparaître en Écosse celui d’Apprenti, en anglais Entered Apprentice.

Les Compagnons n’étaient cependant pas nécessairement du même « rang », pourrait-on dire, et l’on pouvait distinguer les Compagnons installés à leur compte de ceux qui gardaient le statut de salariés.

C’est dans la première catégorie que l’on choisira le Maître de Loge, mais ici le Maître n’est point un grade : il désigne une fonction de direction qui deviendra plus tard celle du Vénéralat.

À noter qu’au sein de la Loge, les deux classes de Compagnons ne faisaient l’objet d’aucune distinction sociale.

Il convient donc de se garder de toute confusion entre grade et fonction, du moins jusqu’à la fin du XVIIème siècle.

Le Maître de Loge était un Compagnon choisi parmi ses pairs installés à leur compte.

Ces derniers prendront progressivement l’appellation maçonnique de « Compagnons Confirmés » ou de « Compagnons Finis ».

Se dessinera alors un système articulé autour de deux grades dont le deuxième est à son tour subdivisé en deux, et d’une fonction : Apprenti Compagnon Compagnon Confirmé Maître de Loge.

Au début du XVIIIème siècle, le Maître de Loge n’est toujours pas un grade au sens propre du terme, et la Grande Loge des Moderns confirma en 1717 la seule existence des grades d’Apprenti et de Compagnon.

Cependant un manuscrit du Trinity College de Dublin semblerait indiquer comme date de naissance du troisième grade en 1711.

Si l’apparition de la Maîtrise comme troisième degré hiérarchique ne parait pas pouvoir être datée avec précision, il est généralement admis qu’elle se situerait entre 1711 et 1729.

En 1726, la célèbre Loge Dumbarton Kilwining, décrit son installation en mentionnant la qualité des Frères présents, à savoir : le Grand-Maître (Maître de Loge), sept Maîtres, six Compagnons et trois Apprentis.

Les premières « Constitutions d’Anderson » (1723) ne font pas mention du grade de Maître en tant que tel mais, remarque Jean-François Blondeau « d’un système en de degrés comprenant un grade d’Apprenti Entré et un de Compagnon ou Maître », les deux derniers termes correspondant à un seul et même grade.

Ce n’est qu’avec la deuxième édition des mêmes « Constitutions d’Anderson » publiées en 1738, que la maîtrise sera enfin formellement intégrée dans le système hiérarchique maçonnique.

Vers 1745 apparaît un quatrième grade, le plus souvent connu comme celui de « Maître Parfait » ou selon les Rites, comme celui de « Maître Secret ».

La Maçonnerie spéculative a pris le pas sur la Maçonnerie opérative et, dès lors, des systèmes de plus en plus complexes vont se développer en particulier sur le continent européen, tant au sein de ce qu’il est convenu de désigner par « l’Écossisme » qu’au sein de Rites plus périphériques.

Des « HAUTS GRADES » viennent compléter une hiérarchie déjà passée de deux à trois puis à quatre degrés.

Ce développement n’est pas homogène, tant s’en faut. Chaque Rite, Obédience ou Grande Loge revendique le droit souverain d’établir ou de corriger l’ordonnancement de sa propre hiérarchie.

Seule semble échapper à cette effervescence la Maçonnerie jacobite introduite en France dès 1688 à Saint-Germain-en-Laye par les Loges militaires des régiments écossais et irlandais ayant suivi le Roi Jacques II Stuart en exil, Maçonnerie demeurée peu ou prou fidèle à ce qui sera désigné par Early Grand Scottish Rite ou Rite Écossais Primitif.

En 1778, une tentative de remise en ordre intervient avec l’adoption du « Code Maçonnique des Loges Réunies et Rectifiées » dit « Code de Lyon ».

Ce Code, qui régira depuis lors le Rite Écossais Rectifié, ne reconnaît que quatre grades symboliques : ceux d’Apprenti, de Compagnon, et de Maître pour les loges bleues et celui et de Maître Écossais pour les loges vertes.

Mais à ces quatre grades symboliques s’ajoutent les degrés chevaleresques de l’Ordre Intérieur qui utilise l’ancien Ordre du Temple comme « moyen de transcendance », Écuyer-Novice et Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte.

On est donc ici en présence d’un système à six degrés auxquels s’ajoutent encore les deux degrés d’une classe secrète, dite de « Profession » : Profès et Grand-Profès.

Le Code de Lyon décrit avec précision les intervalles devant être respectées pour les passages de grade : « cinq mois d’assistance régulière aux travaux du grade d’Apprenti à celui de Compagnon ; sept mois de présence régulière de celui-ci au grade de Maître ; une année de présence régulière du grade de Maître à celui de Maître Écossais.

En deux ans on pouvait donc atteindre le quatrième grade, étant entendu que le même Code précise que ces intervalles peuvent être abrégés sur dispense particulière.

En 1786, Frédéric II est supposé avoir édicté à son tour de « Grandes Constitutions » qui serviront de « CHARTE HISTORIQUE » au Rite Écossais Ancien et Accepté lequel comprend 33 degrés se répartissant comme suit : du 1er au 3ème pour les loges bleues, du 4ème au 14ème pour les Loges de Perfection, du 15ème au 18ème pour le Chapitre, du 19ème au 30ème pour l’Aréopage, le 31ème pour le Tribunal, le 32ème pour le Consistoire et le 33ème pour le Conseil Suprême.

Cette hiérarchie en trente-trois grades ne tardera pas à servir de référence mondiale et la plupart des Rites tenteront de fixer des équivalences entre leurs propres systèmes et celui du Rite Écossais Ancien et Accepté. (L’usage veut que le 4ème du R.E.R. corresponde au 18ème du R.E.A.A., l’Écuyer Novice au 30ème et le C.B.C.S. au 33ème).

On notera que la correspondance entre les derniers grades de C.B.C.S. et 33ème semble d’autant plus artificielle que le premier est un grade à caractère chevaleresque alors que le second est un grade administratif.

Les intervalles pour les passages du grade d’Apprenti à celui de Compagnon et de Compagnon à Maître sont identiques à celles du R.E.R. soit respectivement cinq et sept mois.

« Les Règlements Généraux de la Maçonnerie Écossaise » adoptés en 1880 confirment en outre que ces intervalles peuvent s’exprimer également en nombre de Tenues.

La Maîtrise est ainsi accessible à l’Apprenti qui aura participé à quinze Tenues.

En Écosse, l’Early Grand Scottish Rite ne résista pas au mouvement général qui marqua la Maçonnerie des XVIIIème et XIXème Siècles.

En France, le Rite Écossais Primitif, peu pratiqué, demeura plus proche de ses origines et qu’il parvint à maintenir assez longtemps une hiérarchie de grades rappelant celle du XVIIème siècle.

Mais c’est avec le Grand Maître Robert AMBELAIN et les recherches qu’il effectua, que la situation allait se clarifier pour aboutir à une certaine mise en ordre, en deux temps ou deux périodes dont 1991 sera l’année charnière.

Dans un premier temps, et après quelques variations probablement consécutives à l’avancée de ses recherches, le Grand Maître Robert AMBELAIN arrête la hiérarchie des grades du Rite Écossais Primitif à son sixième grade, celui de Chevalier de Saint-André du Chardon d’Écosse.

L’échelle hiérarchique du Rite Ecossais Primitif comprend alors les grades de : Apprenti ; Compagnon ; Maître (ou Compagnon Confirmé) ; Maître Installé (ou Maître de Saint Jean, ou Maître de Loge) ; Maître Parfait Écossais ; Chevalier de Saint-André du Chardon d’Écosse ;

Ce schéma ressort assez clairement par lesquels le Grand Maître Robert AMBELAIN explique que le « Rite Écossais Primitif » arrête sa hiérarchie au 18ème degré de l’Écossisme et du Rite de Perfection et donc au 6ème degré de Chevalier de Saint-André du Chardon d’Écosse et que le 4ème degré est celui de Maître Installé.

À première vue, la hiérarchie des grades du Rite Écossais Primitif ne semble pas présenter de particularités notables, si ce n’est le rappel d’anciennes dénominations antérieures aux XVIIIème siècle et une certaine similitude avec celle du R. E. R.

Pourtant, deux grades méritent d’être quelque peu explicités, sans divulguer le moindre secret bien sûr, ceux de Maître Installé et de Chevalier de Saint-André.

Dans le système propre au Rite Écossais Primitif, le degré de Maître Installé est non seulement une « qualité » comme dans d’autres Rites mais bien un grade au sens strict du terme.

Grade particulier car, bien que placé en quatrième position il ne peut être conféré que si l’on possède le cinquième degré, celui de Chevalier de Saint-André.

Les raisons de ce particularisme – que l’on retrouve pour partie au Rite Écossais Rectifié – sont données par Robert AMBELAIN dans son introduction au « Rituel des Maîtres de Loge ».

Autre particularité du grade, celui-ci est conféré au sein d’une « Loge de Maîtres Installés » ou, à défaut, dans tout Temple mis à la disposition des trois Installateurs. Il n’y a aucun lien direct avec « l’Allumage des Feux » d’une nouvelle Loge et le grade qui est donné ad vitam.

Il permet à son titulaire de disposer de l’outil nécessaire pour créer une Loge, puis la diriger, mais l’Installation elle-même constitue une cérémonie.

Pas plus que pour les autres grades, aucun intervalle minimal n’est fixé pour le passage au 4ème degré.

De même, aucun délai n’est fixé entre l’Installation et la prise en charge d’une Loge. Est éligible au grade, écrit Robert AMBELAIN, « un Compagnon Confirmé, ancienne dénomination de Maître Maçon, susceptible de diriger une Loge et d’y transmettre les trois degrés de l’initiation maçonnique : Apprenti, Compagnon et Compagnon Confirmé ». Le grade de Chevalier de Saint-André mérite également une mention spéciale car il résulte d’un « syncrétisme » original entre degré purement maçonnique et filiation chevaleresque traditionnelle.

Le sujet est extrêmement vaste et il m’est naturellement impossible de le développer ici sous tous ses aspects.

Quelques extraits d’une fort intéressante note de Robert AMBELAIN intitulée « Les Maîtres Écossais » peuvent donner quelques indications essentielles.

Il faut savoir que le degré de Maître Écossais de Saint-André est demeuré longtemps secret.

Un dernier mot sur la question de la validité des grades et titres maçonniques.

Assez curieusement, c’est un aspect du sujet qui est très rarement sinon jamais traité dans les Constitutions, Règlements et autres Textes Maçonniques.

Ou alors de manière indirecte. Une précaution liminaire s’impose : la validité d’un grade ou d’un titre maçonnique ne saurait être jugée avec des critères juridiques purement profanes.

Cela n’aurait pas de sens et conduirait inévitablement à considérer nombre de grades maçonniques comme illicites ou usurpés : exemple des dénominations chevaleresques évoquées plus haut.

La validité d’un grade maçonnique ne peut se déterminer qu’à travers la « culture » maçonnique elle-même : ses règles et son esprit.

Ainsi, on pourra sans doute affirmer qu’un grade maçonnique sera réputé régulièrement reçu – et donc incontestablement valide – si trois conditions minimales sont réunies :

Régularité de l’Initiation maçonnique de l’Impétrant (on ne saurait donner d’autre grade à un Profane que celui d’Apprenti) et de ses élévations successives ; Pouvoir de celui ou de ceux qui confèrent le grade : ce pouvoir doit s’analyser par référence au grade détenu par ceux-ci et, le cas échéant par référence à la fonction réglementaire qu’ils assument au moment où le grade est conféré ; Stricte observance des Rituels de Réception tels qu’approuvés et en vigueur dans le cadre du Rite au sein duquel le grade est conféré.

Dans certains cas extrêmes il ne faut pas confondre validité et reconnaissance du grade : la validité repose sur des critères objectifs alors que la reconnaissance ne relève que de celui de l’opportunité, critère subjectif s’il en est, ou d’accords inter-obédientiels, révisables à tout moment.

Le Rite Écossais Primitif, outre le Maître de Loge (Vénérable Maître), comprend sept Officiers.

Six sont explicitement mentionnés dans les Constitutions d’Anderson de 1720 : les deux Surveillants, l’Orateur, le Secrétaire, le Trésorier et le Maître des Cérémonies.

Le septième, le Frère Terrible, a été introduit plus tardivement et figure dans tous les Rituels actuellement en usage au Rite Écossais Primitif.

En Loge, les Travaux ne peuvent être régulièrement ouverts en l’absence du Maître de Loge (ou de son Député), des Surveillants, de l’Orateur, du Secrétaire et du Trésorier.

Les Officiers nécessaires au fonctionnement régulier d’un Triangle sont au nombre de trois : le Frère Surveillant, le Secrétaire et le Trésorier.

Le Frère Surveillant doit obligatoirement détenir le grade de Maître.

Les Officiers portent un sautoir rouge ponceau auquel est suspendu le bijou de leur fonction.

Le Rite Écossais Primitif comprend cinq grades auxquels s’ajoutent les deux degrés de l’Ordre Intérieur.

En tout état de cause, le cinquième grade du Rite Écossais Primitif est d’une exceptionnelle richesse et ne saurait être comparé aux grades – peut-être similaires dans l’apparence – d’autres Rites qui se parent de titres à connotation chevaleresque dans une perspective exclusivement symbolique et sans lien avec l’Ordre de chevalerie, subsistant ou éteint, dont ils empruntent la dénomination (Chevaliers de la Toison d’Or, Chevaliers de Malte, etc).

Loges bleues :

1. Apprenti

2. Compagnon

3. Maître (anciennement Compagnon Confirmé) Loges de Perfectionnement :

4. Maître Installé (ou encore Maître de Saint Jean ou Maître de Loge)

5. Maître Parfait Écossais

6. Chevalier de Saint-André du Chardon d’Écosse. Ordre Royal d’Écosse (Royal Order of Scotland) :

7. Hérédom de Kilwinning

8. Chevalier Rose+Croix. L’Ordre Royal d’Écosse (Royal Order of Scotland) est composé de deux degrés qui sont : Hérédom de Kilwinning et Chevalier Rose+Croix.

Le mot Hérédom dérive du mot hébreu Harodim, signifiant « les règles » et du nom de Kilwinning qui se rapporte au rétablissement de l’ordre par le Roi Robert Bruce à Kilwinning, où il a présidé en tant que premier Grand Maître de l’Ordre.

Le degré de Hérédom de Kilwinning est en particulier intéressant puisqu’il traite de l’enseignement et du symbolisme des trois premiers degrés de la Maçonnerie de Saint Jean (Loges Bleues).

La Tradition veut que le degré de Chevalier Rose+Croix ait été institué par Robert Bruce sur le champ de bataille de Bannockburn le jour de la Saint Jean d’été le 24 juin 1314 au moment des combats pour l’indépendance de l’Écosse.

Un corps composé de Francs-Maçons lui serait, en ce moment délicat, venu en aide.

Pour les remercier de leurs services, il les aurait élevés au rang de chevaliers.

Pour assurer la continuation de l’Ordre, il aurait accordé à ces chevaliers l’autorité de conférer le degré de Chevalier Rose+Croix sur les Francs-Maçons Écossais professant la foi Chrétienne et s’étant montrés dignes de cet honneur.

Cependant, le nombre de Chevaliers admis à ce degré de Rose+Croix ne devait pas dépasser soixante-trois.

Dans les années qui suivirent, des chevaliers élire domicile ailleurs qu’en Écosse.

Ils furent autorisés à constituer des Grandes Loges provinciales dans les Pays où ils résidaient et chaque Grand Maître de ces provinces fut autoriser à conférer ce degré à soixante-trois Maçons des plus méritants.

Plus récemment, il fut accordé à certaines Grandes Loges Provinciales une dispense spéciale pour passer outre la barrière des soixante-trois membres.

Le Degré de Rose+Croix, comme son nom l’indique, traite plus des thèmes du degré de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté que ceux de la Maçonnerie symbolique. Le degré de Chevalier Rose+Croix ne peut être conféré que dans la Grande Loge de l’Ordre Royal dont le siège est à Édimbourg, ou par autorisation spéciale accordée à un Grand Maître provincial ou à son député.

Cette autorisation est nominative et intransmissible.

La constitution de l’ordre royal décrète que le Roi d’Écosse est le Grand Maître héréditaire de l’Ordre.

À chaque réunion ou tenue de l’Ordre, en quelque lieu que ce soit, un siège ou un trône vide doit être placé à la droite de l’officier qui préside.

En l’absence d’un monarque Écossais régnant, le chef temporaire de l’ordre est le Député Grand Maître.

Il n’y a aucun document fiable retraçant l’histoire de l’ordre depuis sa naissance supposée en 1314, jusqu’au milieu du 18ème siècle.

Il semble cependant s’être épanoui en France de 1735 à 1740 où ses membres étaient les réfugiés Jacobite (les partisans du Roi d’Écosse Jacques II en exil à Saint Germain en Laye). Tombé dans l’oubli, faute de recrutement valable, ou raréfié dans le secret, l’Ordre de Saint-André du Chardon est rouvert en 1687, avant son exil en France, par le Roi Jacques II.

Et là on voit apparaître au grand jour cet ordre maçonnique qui a pour nom « Ordre des Maîtres Écossais de Saint-André », nom qu’il ne quittera plus.

Le Rituel, à double sens, évoque le retour en Grande-Bretagne, après l’exil en France, avec la restauration des Stuarts.

Ils ont sans doute pratiqué ces degrés afin de maintenir ce lien avec l’Écosse en terre étrangère.

À cet égard l’on enregistre qu’en 1747, le prince Charles Édouard Stuart a accordé une patente à la loge maçonnique d’Arras dans laquelle il est nommé Grand Maître, Souverain Rose Croix d’Hérédom de Kilwinning.

De France, l’ordre semble s’être déplacé à Londres où il s’est épanoui de 1741 à 1750, et le 22 juillet de cette dernière année, ses partisans ont reconstitué la Grande Loge de l’Ordre Royal d’Écosse à Édimbourg où depuis il a son siège.

À l’origine, l’admission dans l’ordre était limitée aux Écossais ou à ceux d’ascendance Écossaise.

Elle a été étendue aux Maçons d’autres nationalités.

La seule obligation exigée par la Constitution de l’Ordre est d’avoir été Maître Maçon pendant une période d’aux moins cinq années.

Aux États-Unis d’Amérique, il faut avoir reçu le 32ème degré du Rite Écossais Ancien et Accepté pour en faire partie.

 

HABILLEMENT, DÉCORS ET BIJOUX DU RITE ÉCOSSAIS PRIMITIF

Loges bleues :

1er degré – Apprenti. Tablier Blanc, bavette relevée comme dans tous les rites maçonniques car ce grade est universel.

2ème degré – Compagnon. Tablier Blanc bordé de rouge par un liseré fin, bavette rabaissée il symbolise la volonté de poursuivre dans la voie du Rite.

3ème degré – Maître (anciennement Compagnon Confirmé). Tablier blanc bordé de rouge liseré large avec trois rosettes Rouges disposées en triangle. Un baudrier vert bordé de rouge pour les Maitres et Maitres Ecossais et vert bordé d’Or pour ceux appartenant à l’Ordre Royal d’Écosse (Heredom de Kilwining et Chevalier Rose Croix

 

Loges de Perfectionnement :

4ème degré – Maître Installé (ou encore Maître de Saint Jean ou Maître de Loge). Tablier blanc bordé de rouge liseré large avec trois Taux Rouge disposées en triangle, deux pendeloques dorées à boules. Ce tablier est bordé d’or. Un sautoir de Vénérable Maître est Blanc bordé de Rouge avec l’ancien emblème des Vénérables Maîtres le compas avec l’équerre et la règle, en arc de cercle et au milieu du compas le soleil. (Idem grands maitres des obédiences).

5ème degré – Maître Parfait Écossais Tablier blanc bordé de vert liseré large avec trois Rosette Rouge disposées en triangle, la bavette est verte bordées de Rouge Identique au R.E.R… Une des trois rosettes est sur la bavette. Un sautoir Vert bordé de Rouge avec en pendentif la médaille de l’Ordre (Le chardon d’Ecosse)

6ème degré – Chevalier de Saint-André du Chardon d’Écosse. Tablier blanc bordé de vert liseré large avec trois Rosette Rouge disposées en triangle, la bavette est verte bordées de Rouge Identique au RER. Une des trois rosettes est sur la bavette. Un sautoir Vert bordé de Rouge avec en pendentif la médaille de St André (idem RER)

Source : site franc-maçonnerie.org

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COMMUNIQUE : A nos amis et frères libanais !

COMMUNIQUE : A nos amis et frères libanais : je suis à votre service pour envoyer de France une équipe qui est spécialisée dans les catastrophes et autres (COVID) .

Elle bénéficiera de nos structures à Beyrouth et sera à votre service sur place en coordination avec nos frères et sœurs .

Pour cela vous pouvez me contacter :

Jean-Marc Aractingi

contact@jeanmarcaractingi.fr

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La Face Cachée des Druzes « Les Francs-Maçons de l’Orient » de Jean-Marc ARACTINGI

Auteur de plusieurs écrits sur les Druzes, Jean-Marc Aractingi ancien Ambassadeur, Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil Maçonnique Arabe , a vécu son adolescence dans la montagne Druze du Liban.

Il a eu ainsi l’occasion de bien connaître cette communauté à travers sa religion et ses coutumes.

Mais c’est surtout qu’il a été parmi les rares personnes a avoir eu le privilège de posséder une copie de la version originale en arabe de leurs écrits sacrés.

C’est ainsi qu’il a pu à travers ses lectures et recherches, établir une analogie entre leurs rituels et leurs symboliques avec ceux des hauts grades maçonniques, comme par exemple la symbolique des couleurs..

Ce qui lui permis de reconnaître la représentation mystérieuse de la Divinité à travers la couleur attribuée à chaque «Ministre» par ordre hiérarchique.

Ce livre nous fait découvrir, à l’aube de l’annonce par les Druzes de l’avènement début du 21e siècle de leur Messie, cette religion très riche en ésotérisme et qui se trouve au croisement des mystiques de toutes les nations.

Table des Matières:

I- Une origine énigmatique

II- Une doctrine syncrétique

III -L’annonce de l’avènement de leur Messie fin 20e début 21e siècle

IV- La clef de leurs mystères : La symbolique de leurs couleurs à la lumière des hauts grades maçonniques

V – Autres points de convergence avec la franc-maçonnerie:

a- Les Enfants de la Lumière : Du Tawhid au Grand Architecte de l’Univers (GADLU)

b- Les Différents degrés d’initiations (initiation ,rituel, symbole, numérologie, gématrie et analyse kabbalistique…)

c- La filiation Druze du Rite de Memphis-Misraïm

d- Jean l’évangéliste

e- Hudud et Landmark

f- Concept de liberté, d’égalité et de fraternité

VI – Des Francs-Maçons Druzes Célèbres

Biographie de l’Auteur:

Jean-Marc ARACTINGI est Docteur, Ingénieur et Diplomate de formation.

Docteur en théologie et en histoire des religions de l’International Christian University (ICU) , Ingénieur de l’AgroParisTech, ex- Doctorant en énergie à l’École Centrale de Paris, il est aussi diplômé de 3e cycle de l’Université de Paris I- Sorbonne, du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques de Paris et ancien stagiaire de l’École de Guerre de Paris.

Franc-Maçon (33°,96°,CBCS,7°RO), il a été exalté Maître à la Grande Loge de France à l’Orient de Paris et membre correspondant de la célèbre Loge de Recherche Jean Scot Erigène de la Grande Loge de France.

Il est actuellement Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil Maçonnique Arabe , Grand Maître Mondial du Grand Orient Arabe, Haut Dignitaire du Souverain Sanctuaire International des Rites Égyptiens de Memphis-Misraïm et membre de la Direction de l’Union Maçonnique Mondiale des 33ème degré du REAA.

Grand Croix de l’Ordre de Saint Paul , Grand Croix et Grand Commandeur de l’Ordre de Lafayette, il est aussi Chevalier de l’Ordre du Temple et de l’Ordre de Malte-Grand Prieuré de Russie .

Il est l’auteur de plusieurs livres sur la franc-maçonnerie et sur l’ésotérisme religieux.

En Vente chez Amazon à 20 euros !

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Author of several writings on the Druze, Jean-Marc Aractingi former Ambassador, Sovereign Grand Commander of the Supreme Arab Masonic Council, lived his adolescence in the Druze mountain of Lebanon.

He thus had the opportunity to get to know this community well through its religion and customs.

But above all, he was among the rare people to have had the privilege of possessing a copy of the original Arabic version of their sacred writings.

This is how he was able, through his readings and research, to establish an analogy between their rituals and their symbolism with those of the high Masonic ranks, such as for example the symbolism of colors.

This allowed him to recognize the mysterious representation of the Divinity through the color attributed to each « Minister » in hierarchical order.

This book makes us discover, at the dawn of the announcement by the Druze of the advent at the beginning of the 21st century of their Messiah, this religion very rich in esotericism and which is at the crossroads of the mystics of all nations.

In summary :

I- An enigmatic origin

II- A syncretic doctrine

III -The announcement of the advent of their Messiah at the beginning of the 21st century

IV- The key to their mysteries: The symbolism of their colors in the light of the high Masonic grades

V – Other points of convergence with Freemasonry

a- Children of Light: From Tawhid to the Great Architect of the Universe (GADLU)

b- The Different degrees of initiations (initiation, ritual, symbol, numerology, gematria and kabbalistic analysis …)

c- The Druze filiation of the Rite of Memphis-Misraïm

d- John the evangelist e- Hudud and Landmark

f- Concept of freedom, equality and fraternity

VI – Famous Druze Freemasons

Authors biography:

Jean-Marc ARACTINGI is a Doctor, Engineer and Diplomat by training.

Doctorate in Theology and History of Religions from the International Christian University (ICU), Engineer from AgroParisTech, former PhD student in Energy at the École Centrale de Paris, he is also a 3rd cycle graduate from the University of Paris I- Sorbonne, from the Center for Diplomatic and Strategic Studies in Paris and former intern at the Paris War School.

Freemason (33 °, 96 °, CBCS, 7 ° RO), he was exalted Master at the Grand Lodge of France in the Orient of Paris and corresponding member of the famous Jean Scot Erigène Research Lodge of the Grand Lodge of France.

He is currently Sovereign Grand Commander of the Supreme Arab Masonic Council, World Grand Master of the Grand Orient Arab, High Dignitary of the International Sovereign Shrine of the Egyptian Rites of Memphis-Misraïm and member of the Directorate of the World Masonic Union of the 33rd degree of the AASR.

Grand Cross  of the Order of Saint Paul, Grand Cross and Grand Commander of the Order of Lafayette, he is also a Knight of the Order of the Temple and of the Order of Malta-Grand Priory of Russia. He is the author of several books on Freemasonry and on religious esotericism.

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FOCUS SUR TROIS GRANDES FIGURES DE LA FRANC-MACONNERIE AU MOYEN-ORIENT : L’ Ancien Président du Liban Camille CHAMOUN , l’Ancien Roi HUSSEIN de Jordanie et le Grand Commandeur Honein KATTINI !

L’ Ancien Président de la République Libanaise Camille CHAMOUN !

Ancien Président de la République Libanaise, Camille Chamoun a été Grand Commandeur et Grand Maître au 33e de la Franc-Maçonnerie Libanaise. C’est durant son séjour à Londres en 1944, qu’il sera initié à la Grande Loge Unie d’Angleterre et s’affilie par la suite à la loge « Peace N°908 » (Al Salam) à l’Orient de Beyrouth sous juridiction de la Grande Loge d’Écosse. Il est né le 3 avril 1900 à Deir-el-Qamar au Liban dans une famille de confession chrétienne maronite. Il a fait ses études primaires et secondaires chez les frères Maristes de Beyrouth, mais doit les interrompre en raison du déclenchement du Premier Conflit Mondial et de la déportation sur ordre des autorités ottomane de toute sa famille à Kir-Chéhir, en Anatolie, en 1916. De retour au Liban le 6 janvier 1919, le jeune homme sans ressources accepte, pour des raisons alimentaires et à son corps défendant un poste de commis au Service de la Dette publique ottomane qui était alors en voie de liquidation. C’est un travail de rond-de-cuir qu’il décrira plus tard dans son ouvrage autobiographique « Crise au Moyen-Orient » comme un purgatoire lui ayant causé des souffrances morales intolérables. Il en démissionne au bout de cinq mois et s’engage dans des études de Droit à l’Université Saint-Joseph. Il obtient brillamment sa licence en 1923 et est admis au Barreau l’année suivante. Ayant sollicité en 1922, un emploi à la bibliothèque nationale libanaise qu’il réorganise avec succès, il publie dans la presse francophone de Beyrouth ses premières études à caractères juridique et économique qui lui valent d’être remarqué par le rédacteur en chef du quotidien « Le Réveil », dont il deviendra le collaborateur le plus recherché. Dès lors, conjointement à son étude d’avocat, il mènera une activité de journaliste. Ses éditoriaux écrits dans un style qui reste un modèle de pureté et de concision ont été réédités dans les années 80. Tenté par la politique, il se présente à l’âge de 28 ans au poste de candidat délégué dans la circonscription de Deir-el-Qamar et emporte son premier succès électoral. L’élection au scrutin à deux tours ayant été entre-temps abolie, il brigue le poste de député du mont Liban et emporte le siège en janvier 1934, succès qu’il réitérera aux élections législatives de 1937 et de 1943. Membre fondateur du « Bloc Destourien », il accède en 1937 au poste de Ministre des Finances dans le cabinet de Khaled Chéhab. Fervent partisan de l’indépendance du Liban, il est arrêté sur ordre des Forces mandataires, ainsi que d’autres membres du gouvernement le 11 novembre 1943 et est emprisonné dans la forteresse de Rachaya avec Béchara el-Khoury et Riyad es-Solh. Pendant ce temps le vice Premier Ministre Habib Abou Chahla et le Ministre Magid Arslan se retranchent dans la forteresse de Bchamoun et constituent le Gouvernement du Liban libre. Le 22 novembre, soit 11 jours après, des manifestations de soutien publiques et massives entraînent l’intervention du général Catroux, qui fait libérer les détenus et les réintègre dans leurs fonctions. Cette date marque le point de départ de l’indépendance du pays et constitue aujourd’hui encore sa fête Nationale. Le 27 avril 1944 Chamoun, Ministre de l’Intérieur, doit faire face à une contre-manifestation des partisans du Mandat. Le cortège des manifestants se dirige vers la place de l’Étoile où se trouve le parlement tente d’arracher le drapeau national. Une fusillade éclate. Les forces de l’ordre gouvernementales rétablissent le calme, mais cet épisode laissera cinq morts sur le carreau. Pour calmer les polémiques qui s’ensuivent, Chamoun se résigne en août 1944 à abandonner le porte-feuille de l’Intérieur pour la fonction de ministre plénipotentiaire auprès de la cour de Saint James à Londres, où il présentera ses lettres de créances et sera accrédité comme ambassadeur du Liban. Il mène avec succès les démarches pour l’adhésion du Liban aux Nations-Unies. Chamoun est ensuite réélu aux législatives en 1947 et en 1951. Il est mort le 7 août 1987 à Beyrouth.

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L’ Ancien Roi HUSSEIN de Jordanie !

Le Roi Abdallah de Jordanie , Fondateur du Royaume de Jordanie et père du Roi Hussein de Jordanie !

Son père ABDALLAH Ibn al Hussein (Roi de Jordanie)-1882-1951 , Fondateur du Royaume de Jordanie, a été initié à Amman en Jordanie par le Grand Maître de la Grande Loge du Liban et des Pays Arabes et Grand Maître Honoraire du Grand Orient d’Italie le Très Illustre Honein Kattini (33e du Rite Ecossais ancien et Accepté).

 

HUSSEIN (Roi de Jordanie) -1935-1999 Roi de Jordanie de 1952 à 1999, il a été initié le 17 mai 1959 à Amman en Jordanie par le Grand Maître de la Grande Loge du Liban et des Pays Arabes le TIF (33e du REAA) Honein Kattini aussi Grand Maître Honoraire du Grand Orient d’Italie. Il a de nouveau été initié le 20 octobre 1963 à Amman lors d’une cérémonie privée organisée par le Grand Maître Jan Onderdenwijngaard, un franc-maçon néerlandais influent qui était actif en Jordanie et ancien Maître de la loge « Via Lucis no. 161 » à l’Orient de La Haye sous juridiction du Grand Orient des Pays-Bas. Par la suite il devient Grand Maître de la Grande Loge de Jordanie et a également rejoint le Souverain Sanctuaire du Grand Orient de l’Italie du Rite ancien et Primitif de Memphis-Misraïm. À noter que le petit musée du Palazzo Vitelleschi à Rome expose une partie des pièces maçonniques du Roi Hussein, dont un maillet que le roi Hussein avait initialement offert au Souverain Grand Commandeur et Grand Maître Giovanni Ghinazzi.

 

Le Grand Commandeur Honein KATTINI qui a initié le Roi HUSSEIN de Jordanie et qui a honoré au 33° le Président des Etats Unis le Président NIXON !
Le Grand Commandeur Honein KATTINI avec sa fille Inaam KATTINI avec le Roi Hussein de Jordanie et du Ministre Jordanien Abdel Majid Al Mortada !

Le Grand Commandeur Honein KATTINI qui a initié le Roi HUSSEIN de Jordanie et qui a honoré au 33° le Président des Etats Unis le Président NIXON !

Il a été Vénérable Maître dans les années 1935 de la loge « Liban N° 10 » à l’Orient de Beyrouth sous juridiction de la Grande Loge Syro-Libanaise (qui avait pris en 1934 son indépendance de la Grande Loge d’Égypte).

Grand Maître au 33e degré de la Grande Loge du Liban et des Pays Arabes, il a été aussi dans les années 1960, la plus haute autorité légitime de Memphis Misraïm pour le Liban et les Pays Arabes.

Il a été Grand Maître Honoraire de la Grande Loge d’Italie et Président du Rite de Memphis Misraïm aux États-Unis. La Grande Loge du Liban et des Pays Arabes, érigée en Loge-Mère, était remarquable pour son travail en faveur de la compréhension inter-religieuse.

Elle bénéficia du haut patronage du Frère Hussein , Roi de Jordanie, qui a été initié dans cette Grande Loge sous la Grande Maîtrise du Professeur Honein Kattini.

Elle recrutait ses membres aussi bien dans les milieux musulmans, arméniens, druzes et chrétiens. De plus, cette Grande Loge patronnait des maçons et sympathisants disséminés dans certains pays musulmans où la maçonnerie était interdite.

 

Extraits du livre « Histoire de la Franc-Maçonnerie au Moyen-Orient  » ( Liban , Syrie, Palestine, Turquie, Egypte, Iran, ..) de Jean-Marc ARACTINGI ; 706 pages, Amazon .

 

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Des Francs-Maçons parmi les ambassadeurs de l’Islam Mystique !

Henri Corbin

René Guenon

Louis Massignon, Henry Corbin, René Guénon, Frithjof Schuon…

Quelques Européens dont des francs-maçons (Corbin, Guénon..) ont consacré leur vie à faire entendre la dimension universelle de l’Islam.

Si les Européens du Moyen-âge ont le plus souvent vu dans la religion musulmane une manifestation satanique, le Siècle des Lumières contribua à l’apparition d’une vision plus positive.

Goethe consacra au prophète de l’Islam son premier grand poème (Mahomets Gesang, 1773), avant de rédiger son Divan à l’orientale en s’inspirant du persan Hafez.

Bonaparte vouait une admiration sincère à cette religion sans mystère ni cléricature ainsi qu’à son prophète inspiré et conquérant; ce qui détermina pour une bonne part sa politique musulmane pendant la campagne d’Égypte en 1798-99.

Mais l’accès à une connaissance plus profonde de la religion musulmane fut l’œuvre d’orientaliste et d’écrivains engagés.

En premier lieu Louis Massignon, jeune orientaliste agnostique et dandy, qui entreprit en 1907 une thèse sur Hallâj, le martyr de la mystique musulmane (exécuté en 922).

Fait prisonnier par la police ottomane au cours d’une expédition archéologique en Irak en 1908, accusé d’espionnage et menacé de mort, il vécut en une nuit une conversion religieuse radicale et paradoxale: devenu catholique fervent, il se consacra désormais à l’exploration d’une spiritualité musulmane vis-à-vis de laquelle il se sentait redevable. Professeur au Collège de France, il publia une œuvre scientifique considérable (environ huit cents titres), et intervint de façon militante dans diverses crises où la France se trouvait engagée face au monde musulman (Syrie, Maroc, Algérie).

Son impact fut particulièrement profond auprès du public catholique : il ne se borna pas seulement à promouvoir un dialogue islamo-chrétien actif, mais réaffirma la valeur universelle du message musulman.

Être chrétien ne consistait pas pour Massignon à valoriser une vérité dogmatique excluant les autres religions, mais à rechercher l’universelle vérité partout où elle se manifestait : en ce sens, il induisit une manière de révolution au sein du catholicisme. Écouté par de hautes instances au Vatican, il marqua une pléiade d’orientalistes d’envergure (Gardet, Arnaldez, Anawati), de théologiens (Jean-François Six) et d’écrivains (Claudel).

Assez différente fut l’influence exercée par l’œuvre de Henry Corbin (1903-1978), philosophe de formation-il fut le premier, en 1939, à traduire des textes de Heidegger en français- qui avait appris l’arabe et le persan.

C’est notamment au contact de Massignon qu’il découvrit la philosophie illuminative en Islam (1929), puis, à partir de 1945, la gnose et la philosophie chiites de l’Iran.

Son œuvre écrite aborde certes le chiisme, mais aussi la philosophie d’inspiration hellénistique (Avicenne) et iranienne (Sohrawardi), la mystique proprement dite (Ibn Arabi notamment), l’alchimie, etc.

Il rendit accessible au public occidental les voies de l’ésotérisme musulman et de la pensée chiite, qui ressemble à un christianisme où la gnose aurait prédominé sur la théologie des conciles.

Il mit également en valeur la dimension visionnaire et onirique de l’expérience mystique, qu’il traduisit par le vocable « monde imaginal » : il ne s’agit plus ici de l’imagination au sens de fantaisie, source de toutes les erreurs, mais d’une perception à part entière qui donne accès à une véritable connaissance du versant métaphysique de la personne humaine.

On se doit par ailleurs de rappeler l’œuvre singulière de René Guénon dont les idées entraînèrent la conversion de plusieurs intellectuels occidentaux.

Frithjof Schuon s’affilia dans les années trente à l’ordre nord-africain de la Shâdhillîyya et diffusa un enseignement de tendance universaliste autour du thème de « l’Unité transcendante des religions » (titre de l’un de ses livres, paru en 1949).

Installé d’abord en Suisse, il partit pour les États-Unis où il devint l’un des chefs de fil de la tendance dite « pérennialiste », cherchant à redécouvrir une sagesse primordiale à partir des traditions religieuses particulières.

Plus discret, moins médiatique, le Roumain Michel Valsan (1907-1974), rédacteur et éditeur à Paris de la revue « Études traditionnelles » transmit lui aussi la tradition shâdhilîe, notamment auprès d’Européens convertis.

Les groupements qui se réclament de son enseignement sont assez nombreux (quelques dizaines de milliers de personne en France) et soucieux de l’application rigoureuse de la Loi musulmane.

Enfin, la spiritualité musulmane est à présent mieux connue grâce à l’action de maîtres spirituels orientaux qui se sont efforcés d’en traduire le message en terme «modernes »

Mentionnons, parmi d’autres, Idries Shah (né en 1924).

D’origine indo-afghane, installé en Grande-Bretagne, il est l’auteur d’une œuvre fondée notamment sur les paraboles et historiettes souvent humoristiques qui illustrent les doctrines soufies dans la tradition irano-turque.

Ses disciples sont nombreux en particulier dans le monde anglo-saxon (parmi eux, l’écrivain Doris Lessing), mais ne sont apparemment pas organisés en une confrérie structurée comme les Shâdhîlîs.

Il est difficile d’imaginer le visage de l’Islam qui se dégagera au XXIème siècle à partir de ces apports composites.

Il semble en tout cas que, plus qu’une doctrine, une morale ou des rituels, il offrirait aux Occidentaux un surcroît de lyrisme, de passion, voire de « folie sacrée » dont ils sont mutilés depuis des siècles.

Ce serait en tout cas suivre le conseil du grand poète mystique persan, Roumi (+ 1273) :

« Ne demande pas l’eau, demande la soif et les sources se mettront à jaillir du sol et à descendre du ciel. »

Pierre Lory pour Grand Orient Arabe

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L’Afrique francophone et la franc-maçonnerie Cooptation ou infiltration ? Combien sont-ils ?

L’Afrique francophone et la franc-maçonnerie Cooptation ou infiltration ? Combien sont-ils ?

Difficile à dire avec exactitude.

« On compte entre 25 000 et 30 000 francs-maçons en Afrique francophone, dont 15 % de femmes, estime Hervé-Emmanuel Nkom, initié au Grand Orient.

Les sœurs sont bien implantées en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Gabon et à Madagascar. »

Elles sont avocates, médecins, pharmaciennes, journalistes…

Sur le plan de l’africanisation de la maçonnerie, la Grande Île est très avancée avec une dizaine d’obédiences, dont le Grand Rite malgache (GRM), la Grande Loge traditionnelle et symbolique de Madagascar (GLTSM) ou le Grand Rite malgache féminin (GRMF).

L’homme d’affaires Andry Rabefarihy et l’ancien directeur général de l’Institut malgache d’innovation Martial Rahariaka ne font pas mystère de leur appartenance.

Frère célèbre, le Gabonais Omar Bongo Ondimba pensait que « l’engagement à l’Art royal exigeait des frères et sœurs qu’ils s’impliquent de plus en plus dans les choses de la cité ».

Les francs-maçons régnaient alors à tous les échelons du pouvoir à Libreville, même si le chef permettait à des non-initiés d’accéder à des postes à responsabilités.

Bongo père avait même réussi le pari d’unifier la maçonnerie gabonaise masculine en créant, en 1978, le Grand Rite équatorial, reconnu par le Grand Orient de France (GODF) et par la Grande Loge de France (GLDF).

Congo et influence de la GLNF

Le Congolais Denis Sassou Nguesso perpétue aujourd’hui cette politique : il a initié le Centrafricain François Bozizé et se pose en doyen des grands maîtres des loges de l’Afrique francophone.

Le président Idriss Déby Itno est le très discret grand maître de la Grande Loge du Tchad.

Son homologue camerounais, Paul Biya, qui a souvent été présenté comme un rosicrucien (c’est-à-dire comme un membre de l’ordre de la Rose-Croix, société ésotérique), aurait autrefois été initié à la franc-maçonnerie mais serait en sommeil depuis longtemps.

La Grande Loge unie du Cameroun (Gluc), pilotée par le grand maître Denis Bouallo, a son site internet, interface pour la cooptation de nouveaux membres.

Depuis plus de vingt ans, la Grande Loge nationale française (GLNF) mène une large offensive afin de s’implanter dans les cercles du pouvoir africain où ministres et chefs d’État ont déjà été initiés.

L’ex-grand maître Jean-Charles Foellner, très souvent en mission en Afrique, et son successeur, l’avocat d’affaires niçois ont été les principaux artisans de cette conquête.

Initié dans une loge au Sénégal, c’est devant Foellner que Denis Sassou Nguesso a prêté serment comme grand maître de la Grande Loge du Congo en novembre 2007.

Parmi les personnalités présentes, le neveu du président congolais et patron du Conseil national de sécurité (CNS), l’influent Jean-Dominique Okemba.

source : connectionivoirienne.net

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Le Président Chirac recevant des Dignitaires de la Grande Loge des Cèdres en 2003 !

C’est à l’occasion du 275e anniversaire de la fondation de la Franc-Maçonnerie que les représentants de la Grande Loge des Cèdres , Obédience libanaise ont été conviés à différentes manifestations entre Paris et Lyon du 23 au 28 Juin 2003 ou plus de 1000 délégués des différentes loges françaises les ont accueillis. ( Extrait du livre de Jean-Marc Aractingi  » Histoire de la Franc-Maçonnerie au Moyen-Orient( Liban, Syrie, Palestine, Turquie, Egypte, Iran..) ,706 pages- En vente chez Amazon et dans notre boutique en ligne ).

De gauche à droite du Président Jacques Chirac : le Grand Maître Antoine Saleh et ses adjoints , Jean Massad et Constantin Maalouli !

Fondée en 1757 en Allemagne la Loge « Aux Trois Cèdres du Liban » est l’une des plus anciennes loges existantes encore à Erlangen !

La Loge « Aux Trois Cèdres du Liban » en Allemagne ! Elle est l’une des plus anciennes loges existantes encore en Allemagne à Erlangen. Enregistrée sous le N° 34 , elle est aussi une des premières loges. Cette loge à été fondée en 1757 soit plus de 250 ans d’activité presque sans interruption, bien que la franc-maçonnerie sous le troisième Reich fut interdite jusqu’en 1947.

Jamaleddine al Afghani

JAMALEDDINE AL AFGHANI

 Grand Orient Arabe – « L’Orient Maçonnique »

Parmi les papiers personnels de Jamaleddine figure la demande d’adhésion à la franc-maçonnerie que celui-ci avait formulée en langue arabe le 31 mars 1875, c’est-à-dire peu après l’inauguration de la loge Kawkab-Esh-Sharq ( Constellation de l’Orient ) :

Je prie les frères de la pureté et les amis de la sincérité je veux dire les membres de la sainte société des maçons, à qui rien ne peut nuire, ni causer aucun dommage, de m’autoriser de faire partie de cette société vénérée et d’approuver mon adhésion à la chaire honorée ».

Plus tard, sur une page de carnet, Jamaleddine a noté :

« Je suis entré à la loge le 10 ashoura 1293 (le 6 février 1876) pendant mon séjour en Egypte ». Il deviendra le vénérable de cette loge le 7 juin 1878. La loge comptait alors 300 membres.

Ainsi Jamaleddine y côtoiera la plupart des leaders nationalistes égyptiens, Mohamed Abdo, le Colonel Orabi, Adib Ishaq et il convaincra Mahmoud Sami Pacha, le premier ministre, d’y adhérer.

Ainsi, les loges étaient devenues, comme cela se fera à Istanbul et à Smyrne, le lieu de regroupement des nationalistes égyptiens, qui y retrouveront l’élite européenne expatriée à Alexandrie ou au Caire.

Le Parti National Egyptien, anti-anglais, avait adopté comme périodique La Jeune Egypte bilingue français et arabe, qui était en fait l’organe de presse maçonnique de l’époque.

Jamaleddine, en se rendant en Europe, allait disposer ainsi d’un carnet d’adresses enviable.

Néanmoins, il éprouva quelques déboires dans ce cadre; Halim Pacha,  souhaitait succéder au Khédive Ismaïl qui inaugura une filiation par primogéniture et obtint que son fils Tewfiq lui succède.

Or, Halim Pacha était ottomanophile, et tous les Francs-Maçons le soutenaient.

Mais, à titre personnel, et pour des motifs nationalistes intra-égyptiens, Jamaleddine soutint la candidature de Tewfiq ; même le consul de France, Tricou, pour les mêmes motifs maçonniques, essaya de le convaincre de soutenir Halim Pacha.

Jamaleddine devait alors se brouiller avec ses frères égyptiens, et lorsqu’il sera expulsé d’Egypte, les loges ne viendront pas à son secours, ce qu’il regrettera amèrement dans sa correspondance.

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Elyse Moukarzel

Hommage aux premières femmes francs-maçonnes libanaises !

– Elise Moukarzel : Elle a appartenu en 1954 à la loge «L’Entente» à l’Orient de Beyrouth. 

– Yesser Kamel el Solh : Elle a appartenu en 1954 à la loge «Inkaz» à l’Orient de Beyrouth.

– Inaam Kattini : Fille du Souverain Grand Commandeur Honein Kattini, elle a appartenu dans les années 1960 à la Grande Loge du Liban et des Pays Arabes.

(tiré du livre « Histoire de la Franc-Maçonnerie au Moyen-Orient (Liban, Syrie, Palestine, Jordanie, Koweït, Turquie,Egypte, Iran..) de Jean-Marc Aractingi Amazon : 20 euros;706 pages 

 

Elyse Moukarzel présentant le mot de la loge AL WAFAA en présence du Grand Maître le Frère Husni Bey Araji Mohafez (Préfet) du Mont-Liban et de la Soeur Yesser el Solh Vénérable de la Loge « Al INKAZ » (1950)

Yesser Kamel el Solh

Inaam Kattini en présence du Très Illustre Frère Honein Kattini Grand Maître de la Grande Loge du Liban et des Pays Arabes. et du Frère Melhem Karam, Président du Syndicat des journalistes au Liban (années 1960)